Riches d’une longue histoire et de savoir-faire très pointus, les secteurs du textile et de l’habillement font face, depuis quelques années, à des problématiques économiques en lien avec une déconsommation.
Et s’il s’agit d’une conséquence directe de la crise du pouvoir d’achat que subissent les ménages depuis plus de 10 ans, la crise sanitaire de 2020 n’a rien arrangé, bien au contraire. En 2020, les secteurs du textile et de l’habillement ont en effet enregistré une baisse du chiffre d’affaires de 7,09% par rapport à 2019. (Source EURATEX).
Bien que l’impact soit plus ou moins marqué selon les marchés, les entreprises travaillant pour l’aéronautique et l’automobile semblent avoir été les plus touchées. Les fabricants de textile pour la mode connaissent eux aussi une baisse de chiffres d’affaires directement liée à une diminution de la consommation en articles d’habillement.
Mis en place depuis une dizaine d’années, le modèle économique de ce secteur s’avère aujourd’hui inadapté. Ce constat s’explique notamment par l’importante compression des coûts variables, l’augmentation constante des coûts fixes, mais aussi, par des prix dirigés majoritairement par un modèle de promotion. Si ce dernier n’est aujourd’hui plus efficient – tout comme la production et le sourcing des matières premières – ,des changements doivent rapidement être opérés afin de structurer un écosystème durable et rentable.
Pour conférer à la fibre une protection optimale pendant toute sa durée de vie et la protéger contre un certain nombre d’organismes nuisibles (moisissures, bactéries, insectes), des produits biocides sont régulièrement appliqués sur certains textiles Aujourd’hui, les formulations à base de perméthrine constituent environ 90 % du marché. Ces biocides, soumis aux dispositions d’un règlement européen, sont toutefois susceptibles d’induire des effets néfastes sur l’homme et sur l’environnement.
En effet, lorsqu’ils sont rejetés dans les eaux usées, tous les biocides donnent lieu à des problèmes environnementaux, en raison de leur toxicité pour la vie aquatique. Pour l’homme, ces substances chimiques peuvent être dangereuses et provoquer des réactions allergiques, voire nuire à notre capacité à nous reproduire.
Si la crise sanitaire a eu de nombreux impacts, elle en a également amplifié certains. Parmi ces derniers se présente une modification des critères de choix des consommateurs : d’après une enquête d’Ipsos Sopra-Steria en 2019, la préoccupation numéro 1 des Français aujourd’hui concerne la protection de l’environnement. Or, l’industrie textile est le deuxième pollueur au monde, responsable de 20% des eaux usées mondiales et de 10% des émissions mondiales de carbone..
La déconsommation peut alors aussi être un choix qui se veut plus raisonné. C’est notamment l’observation qui a été faite ces dernières années, au profit de produits plus locaux, mais également plus durables et responsables. Bien que les marges de manœuvre à court terme soient très faibles, les défis pour préparer demain vont devoir être pris rapidement par les acteurs.
Grâce à son expertise, Berkem Biosolutions détient des connaissances indispensables pour répondre aux problématiques rencontrées par les industriels du secteur du textile et de l’habillement. Pour apporter une réponse concrète aux enjeux économiques et écologiques, Berkem biosolutions propose une technologie basée sur des années d’expérience : l’offre SYNERKEM.
En réduisant la teneur en substances actives biocides ou phytosanitaires au sein de ses formules tout en garantissant une efficacité optimale, cette technologie permet à l’industriel d’accélérer sa transition tout en répondant aux attentes du secteur en matière de solutions contre les insectes et les micro-organismes (moisissures, bactéries, insectes).
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